MARTYRES ET HÉROÏNES DE LA LUTTE POUR LA LIBERTÉ

ACTE 1
Nous sommes en République Dominicaine à Salcedo, le pays est sous l’égide du dictateur Rafael Trujillo. Ses 30 ans de règne sont des années de terreurs, de boucheries, de trahisons, de délations, de destructions et de honte !

Les 4 filles Mirabal, Patria, Belgica, Minerva et Maria Teresa grandissent dans un milieu aisé opposé à la politique de Rafael Trujillo.

La rencontre de Minerva avec le dictateur lors d’une fête organisée au palais du gouvernement à Santiago bouleverse le destin de la famille ! Connu aussi pour être un prédateur, il est attiré par la grande beauté et l'intelligence vive de Minerva ; elle a 23 ans.

ACTE 2
Furieux contre cette jeune femme qui s’est permise non seulement de le rejeter personnellement, mais aussi politiquement, commence alors une série d’exactions :

• arrestation du père qui décède en prison de mauvais traitements,
• interrogatoire de Minerva et de ses amies sur leurs relations avec le parti socialiste populaire,
• assignation à résidence,
• emprisonnement.

De toutes les sœurs, Minerva est la plus active, elle deviendra la première femme dominicaine à obtenir un doctorat en droit ; mais Rafael Trujillo fait barrage à sa carrière d’avocate . Elle prend alors position publiquement ce qui lui vaut d’être arrêtée en janvier 1960 par les services secrets et emprisonnée avec ses sœurs, leurs époux et les enfants.

L’organisation des états américains réagissent ce qui conduit à la libération des sœurs, mais leurs époux restent incarcérés.

Cependant Rafael Trujillo est déterminé à se débarrasser des sœurs Mirabal.

ACTE 3
Le 25 novembre 1960 alors qu'elles reviennent de leur visite hebdomadaire à la prison, les 3 sœurs tombent dans une embuscade tendue par les services secrets.

Elles sont assassinées à coup de machette avec leur chauffeur et jetés du haut d’un précipice. Elles avaient 25, 34 et 36 ans.

L’assassinat des sœurs Mirabal cause douleur, effroi et indignation dans tout le pays et renforce l’opposition à Trujillo. Il sera lui-même assassiné six mois plus tard avec la complicité de la CIA.

Les noms des sœurs Mirabal sont proposés comme symbole de la lutte contre les violences faites aux femmes. En 1999, les Nations Unies adoptent une résolution pour que les commémorations du 25 novembre, considérées comme journée phare de la lutte contre les violences faites aux femmes, s’universalisent.

UNE EXPOSITION QUI REND HOMMAGE AUX SŒURS MIRABAL